[Saga de la rentrée] Graffiti : épisode 1

Publié le par Margaux

Bonjour (ou plutôt bonsoir) à tou(te)s ! :) 

 

Tout d'abord, désolée pour ce loooooong silence : je suis partie travailler 3 semaines en Aquitaine au mois d'août, et je suis entrée en Master il y a un peu plus d'une semaine (avec le déménagement et tout ce qui s'ensuit). Les embûches n'arrivant jamais seules, il se trouve que je n'ai pas eu Internet dans ma piaule pendant plus d'une semaine (O rage, ô désespoir !!!). Ce qui, vous vous en doutez, n'a pas arrangé mon inertie littéraire des derniers temps ^^ De plus, je travaille actuellement avec une amie sur le Projet Rose dont je vous avais déjà touché deux mots dans un précédent article : même si je ne publie plus trop de textes en ce moment, ça continue de bosser ! ;) 

 

D'ailleurs, il est l'heure de vous présenter ma création du moment ! :) 

 

Aaah, le mois de septembre... Voici venue l'heure de la rentrée, l'heure de dire au revoir aux plages bondées pour retrouver les bureaux aseptisés. L'heure de mettre l'été à la porte pour commencer à accueillir l'automne. L'heure de retrouver les bancs douloureux au séant des amphis de la fac (ça sent le vécu, là...) ! 

Comment bien commencer la rentrée, me demanderez-vous ? Avec de la lecture, pardi ! ^^ 

 

 

Le texte que je vais vous présenter s'intitule Graffiti. Pour plus de fun et de suspense, j'ai choisi de le découper en plusieurs parties, et de vous le livrer progressivement. A partir de ce soir, un morceau vous sera donc dévoilé tous les samedis à 23h 23 (oui j'aime bien cette heure xD) . La nouvelle sera en quatre parties, ce qui fait que vous aurez le texte intégral le samedi 3 Octobre (si l'Apocalypse n'a pas eu lieu d'ici là) ! :) 

 

Enfin bref, parlons peu, parlons bien. Place à la lecture ! :) 

 

 

Graffiti (partie I) 

 

 

7h 00 du matin. L’heure de commencer la journée !  Quatre sonneries retentissent, stridentes, dans mes oreilles, pour me le rappeler. Je m’étire paresseusement dans mon lit. Je donnerai des millions d’euros pour ne pas me lever aujourd’hui… Mais, ni une ni deux, l’invention de Satan qu’est le radio-réveil me jette dans les tympans le jingle de RTL2 poussé à plein volume. Agacée, assommée par le bruit et ma trop courte nuit, tandis que devant mes yeux défilent trente-six chandelles, je donne trois claques rageuses à l’appareil, qui semble me recevoir cinq sur cinq et se tait enfin.

 

L’esprit encore embrouillé, je sors enfin de mon lit et entreprends d’enfiler mes deux culottes et ma chaussette… Euh non, c’est l’inverse. Un rapide coup d’œil à mon smartphone me rappelle qu’il est déjà 7h 10 et qu’il faudrait passer la cinquième vitesse si je veux arriver à la gendarmerie avant 8h00. J’enfile mon uniforme de gendarme, défroissant légèrement les manches avec la paume de ma main. Je dois m’y reprendre à deux fois, la veste est dans un bien sale état ! Je saute ensuite dans le pantalon, dévale les marches de l’escalier quatre à quatre, pour finalement me percher sur un tabouret de la cuisine.

 

« Maman ! Regarde mon dessin, il est joli, non ?

-Pas maintenant, Thomas. Maman déjeune, car elle doit vite aller au travail ! »

 

7h 18. Je suis censée être dans ma voiture à 7h 30, et je n’ai toujours pas pris mon petit-déjeuner. Heureusement, mon frigo, tel une caverne d’Ali Baba, a toujours un petit quelque chose de rapide à manger pour les mille et un réveils difficiles où l’on est à la bourre… Je tombe sur une providentielle barre de céréales que j’engloutis férocement, avant de passer par la case brossage de dents. J’en profite pour me passer un coup de brosse dans les cheveux et un trait d’eye-liner sous les paupières : je n’ai hélas pas le temps de me mettre sur mon trente-et-un, mais voilà qui devrait faire illusion et cacher les ravages de ma trop courte nuitée !   Deux rapides bisous à mon mari qui vient tout juste de sortir du lit : je lui rappelle de conduire Thomas à l’école, d’aller acheter six petits pains pour ce soir et de descendre les poubelles. 7h 27, on est bon, je prends mes clés et grimpe dans ma C3.

 

Le petit véhicule se fraie tant bien que mal un chemin parmi les embouteillages matinaux. A la station- service, je mets 15 euros d’essence dans le réservoir. Je me gare finalement à 8h 00 tapantes au 4, rue des Peupliers, devant la gendarmerie.

 

8h01. Mon supérieur, le Colonel Lopez, m’attend déjà au sommet de l’escalier.

 

« Lieutenant Walter, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Nous venons de mettre la main sur deux jeunes délinquants, mineurs, pris en flagrant délit en train de dessiner des graffitis sur le mur de la mairie. Je les ai installés en salle d’interrogatoire, ils vous attendent. Tirez-leur les vers du nez, faites-leur un peu peur, appelez leurs parents, et passez-leur un bon savon, ils ne devraient pas recommencer »...  

 

 

To be continued ! Suite samedi prochain à 23h 23 ! :) 

[Saga de la rentrée] Graffiti : épisode 1
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